nom complet : Sidoine-Alaric Joe Carthall. ✜ âge : « Tu n'es plus aussi immortel qu'avant, les rides te le prouvent Sid. » 43 ans. ✜ date et lieu de naissance : Texas, où exactement, personne ne le sait. 20 juin 1970. ✜ nationalité et origines : Nationalité américaine, origines texanes. ✜ profession/études : Rédacteur et pseudo écrivain. ✜ statut civil : divorcé. ✜ situation financière : aisée. ✜ groupe : bronx ou manhattan, sid a de l'argent mais vit simplement, voir même, en-dessous. ✜ avatar : johnny GOD depp.
+ HE LOVES ME WITH EVERY BEAT OF HIS COCAINE HEART.Ne range jamais rien. Son bureau est un bordel de feuilles impressionnant. + A un chat. Texas, poils longs et fourrure blanche. + Possède des mimiques et des expressions du visage très... expressives. + Passe souvent la main dans ses cheveux. + N'allume jamais la télé. + S'éloigne et se met à l'écart lorsqu'il y a foule. + Peut user de mensonges, de manipulations en tout genre afin d'arriver à ses fins. + Bois tout le temps du café. + Fume énormément. + Re-dessine au doigt ses tatouages lorsqu'il cherche l'inspiration.
PROTECTEUR, PAS SOCIABLE, DRÔLE, VULGAIRE, ATTACHANT, PARFOIS CRUEL, SINCÈRE, VIOLENT.
+ AND MY LIFE IS SWEET LIKE VANILLA IS.01. Comment s'est déroulé votre enfance ? Je dois avouer que je ne m'en souviens pas vraiment. Elle était normale, voir banale, j'crois. Une famille ni riche, ni pauvre, une éducation stricte et violente. Mon père, symbole de force, nous montrait sa puissance en nous battant, ma mère et moi. Le peu de souvenirs que j'avais ce sont évanouis et je n'ai plus que mes vieilles photos pour me remémorer le passé. L'inconvénient de la vieillesse, bientôt, vous serez à ma place. J'ai néanmoins gardé quelques lettres que ma mère m'adressait lorsque mes deux parents se sont séparés et qu'elle est partie, loin. Elle m'expliquait sa nouvelle vie, mais aussi l'histoire de notre famille, l'histoire de mon père et la sienne. Rien de très intéressant pour vous, ce sont des secrets de famille que je préfère garder pour moi, égoïste que je suis. Au jour d'aujourd'hui, mes deux parents sont morts. Je n'ai jamais été proche de mon père, sa mort ne m'a pas spécialement touché. La mort de ma mère, il y maintenant quelques années, m'a fait plongée dans une longue période où l'alcool et le travail étaient mes meilleurs amis. Et je n'ai jamais été en contact avec le reste de ma famille. Je n'ai jamais voulu l'être.
02. L'amour et vous, ça donne quoi ? Rien d'bon ! J'ai eu la chance d'aimer et d'être aimé par une femme merveilleuse, une femme dont tous les hommes peuvent rêver. J'étais marié avec elle. Les débuts sont toujours magnifiques, la jeunesse, n'est-ce pas? Tout a dérapé lorsqu'elle m'a annoncé qu'elle ne pouvait avoir d'enfant. Je reconnais mes tords, et je reconnais l'avoir délaissé après ce jour. Préférant m'investir dans mon travail afin de ne plus penser à l'impossibilité de construire une famille. Après plusieurs avertissements de sa part, elle finit par divorcer. Je ne la retint pas, à quoi bon. J'aurais sacrifier tout pour elle, et le jour du remplissage des papiers, il y a maintenant 5 ans, j'abandonnais l'idée d'être heureux, pour son bonheur à elle. Mais je vous avoue que la voir dans les bras d'un autre m'aurait incroyablement fait souffrir. Un an après, j'appris en cherchant à la retrouver, qu'elle était décédée. Ma belle, mon éternelle, la seule et unique femme qui me fit ressentir un jour, un tel sentiment.
03. L'esprit de famille, ça vous évoque quelque chose ? Quelque chose que je n'ai jamais connu. Avec un père qui me battait, contre qui, dans mes souvenirs, je me suis rebellé lorsque j'ai eu 19 ans en partant de la maison, une mère habitant à des kilomètres de son propre fils afin de refaire sa vie. Avec une femme complètement stérile, la perspective d'un avenir familial était rendu à zéro. Non, je n'ai jamais connu l'esprit de famille. Ni les Noëls où tout le monde se réunissait autour d'une bonne dinde, ni les repas d'anniversaires, ni toutes ces fêtes familiales débiles qui, aujourd'hui, me donnent envie de vomir rien qu'en y pensant. Ni les soirs autour d'une table à discuter de tout et de rien avec ses parents. Mon père préférait le silence lorsqu'il mangeait et pas le droit de moufeter ou on s'en prenait une dans la gueule. Je n'ai jamais eu l'impression de faire parti d'une famille, encore moins à l'heure où je vous parle, puisque tout le monde est mort, puisque je suis le seul " rescapé " des Carthall.
04. Comment caractérisez-vous votre quotidien ? Plaisant. Beaucoup de monde le trouverait particulièrement chiant, fatiguant, éreintant, énervant et déprimant. Mais à moi, il me convient pleinement. Je noie chacun de mes sentiments dans l'écriture, dans le travail de mes articles. Je suis un rédacteur du New York Times. Un rédacteur vivant dans un bel appartement en contraste avec le bordel foutu dedans. Une volonté de finir ma vie seul, mais ne jamais réussir à l'être pendant plus de deux heures. C'est vrai que j'ai toujours souhaité me faire haïr des autres, mais sans savoir pourquoi, au lieu de ça, les gens s'attachent plus qu'autre chose à moi. Quelques putes de temps en temps, un coup par ici, un coup par là. J'ai toujours préféré les jeunettes et les jeunettes m'aiment bien. Mais aujourd'hui j'ai le quotidien typique d'un véritable habitant de New York. Métro, boulot, dodo. Toujours avoir quelque chose à faire, à écrire afin de ne penser à rien, ni même à la tristesse que l'on ressens et encore moins aux souvenirs qui nous font si souvent pleurer. Je ne pleurs plus, depuis des années. J'ai arrêté de pleurer le jour où ma belle s'est éteinte. Je sais ce que vous vous dites. Comment se satisfaire d'un quotidien pareil? J'ai de l'argent, un bon compte en banque, mais je ne m'en sers pas. J'ai toujours préféré la simplicité, sachant que si l'envie de me plonger dans la luxure me viendrait un jour, je ne pourrais plus m'en sortir, et je sombrerais complètement.
05. Quels ont été les meilleurs moments de votre vie ? Je vais peut-être paraître grand romantique mais, le meilleur moment de ma vie est sans conteste le jour de mon mariage. Un mariage classique. Une église, grande et belle, rempli par, principalement la famille nombreuse de ma belle, et nos amis. Vous savez cette attente insoutenable de voir votre bien-aimée derrière son voile blanc. L'envie de hurler ce oui, afin que tout le village l'entende. La joie et l'émotion sur tous ces visages m'importaient peu. Ce jour-là, je n'avais porté d'attention qu'à ma douce, à son visage rayonnant de beauté, à ses cheveux blonds comme les blés, à ses yeux bleus comme l'océan. Nous n'avions que 25 ans. S'il faut faire un classement, je mettrais en deuxième position le jour où mon premier article fut publié dans le New York Times. Le lendemain même, plusieurs personnes me reconnaissaient, me félicitaient pour mon écriture réaliste. On m'a plusieurs fois dit qu'elle serait si belle si elle était utilisée pour écrire un roman. Je l'ai toujours pensé. Mais je n'ai jamais osé donner mes histoires, les faire lire. Perfectionniste et méthodique, certes.
06. Depuis quand vivez-vous à New-York ? Je suis né dans un petit village, dont le nom m'a malencontreusement échappé, du Texas. Je n'y suis resté que deux ans, je n'en ai donc aucun souvenirs. Ma mère, dans une de ces lettres, parle de notre déménagement. Attendez que la trouve... ah, voilà !
Ce déménagement signifiait un nouveau départ. Une nouvelle vie plus passionnante que jamais. Ton père nous avait vendu et promis New York. Nous étions si impatient de t'élever dans une telle ville où tu pouvais tout avoir ! Mais rien ne s'est déroulé comme prévu. Ton père eu beaucoup de mal à retrouver un travail et ce dernier, n'étant pas énormément payé nous contraints à vivre dans un vieil appartement miteux. Petit à petit, nos rêves d'une vie parfaite s'évanouissaient. Ton père devenait violent. Il a commencé par moi, puis lorsque tu as commencé à faire des conneries, il s'en ai prit à toi. Voilà. Voilà donc maintenant 41 ans que je vis dans cette belle et grande ville.
07. Que vous inspire cette ville ? Des rêves évanouis, des rêves perdus. Pas seulement les rêves familiaux de mes deux parents. Mais aussi les miens. J'ai eu beaucoup de rêves à New York. Tous, sauf un, se sont évanouis. Des fois, je me dis que j'aurais peut-être mieux réussi ma vie en restant au Texas. New York est une très belle ville, où l'on trouve de très jolies femmes, de merveilleux bars. Mais New York est aussi rempli de serpents prêts à vous vendre une vie parfaite. Des genres de génies. Faites un voeux, il sera exaucé et transformé en cauchemar. Faites attention à New York.
08. Comptez-vous y rester pour longtemps ? Certes je ne suis pas excessivement vieux. 43 ans, je pourrais facilement refaire ma vie. Aussi bien avec une femme, qu'avec un déménagement. Mais comme je vous l'ai dit, mon quotidien me va bien. Je n'attends plus rien de l'amour, je n'ai plus ces rêves de jeune homme, plus l'envie d'un quotidien amusant. Je suis résigné et peut-être même épuisé. Je compte y rester jusqu'à ma mort, jusqu'à mon dernier jour.
09. Quel est votre endroit préféré dans New York ? Les bars. Tous les bars. Surtout les classiques, ceux où les anciens poivrots du coin viennent se raconter leurs vieilles histoires. J'y vais souvent, carnet à la main. Ces endroits m'inspirent. Peut-être car l'inspiration est la plus présent lorsque j'ai un verre devant moi haha.
pseudo/prénom : roxane. ✜
âge : 16 ans. ✜
où as-tu connu le forum : Bazzart. ✜
te plait-il : Beaucoup. ✜
temps de connexion : Tous les jours. ✜
ton personnage est-il un scénario : Non. ✜
un dernier mot :